Recently, the Belgian Continuity of Enterprises Act (hereinafter the “Act”) celebrated the fifth anniversary of its adoption by the Belgian parliament. Since its entry into force on 1 April 2009, the Act has been quite successful: in comparison with the former “Judicial Composition Act” of 17 July 1997, a significantly larger number of enterprises have had recourse to it. The Act does indeed offer a new range of options – including a potential judicial settlement with debtors – intended to help distressed companies to recover from their financial situation.
Confronté au défaut de paiement de son débiteur, un créancier peut être tenté d’accentuer la pression sur ce dernier en usant de son droit de rétention.
Le droit de rétention est celui dont « dispose un créancier de différer jusqu’à paiement la restitution d’un bien, propriété ou non du débiteur, dans la mesure où il existe un lien de connexité entre le bien détenu par lui et sa créance ».
Bénéficiaires d’un régime de faveur dans le cadre du concordat judiciaire, l’ONSS et l’administration fiscale sont considérés aux yeux de la LCE comme des créanciers sursitaires ordinaires, à l’instar de tous les créanciers qui ne possèdent ni privilège spécial, ni hypothèque, ni clause de réserve de propriété à l’encontre de leur débiteur.
After almost four years of existence, the Belgian “Act on Continuity of Enterprises” has achieved great success for companies in financial difficulties that wish to shelter from creditors’ lawsuits in order to attempt a restructuring of their business. The Act enables distressed companies to use effective and flexible recovery procedures to continue their business activities and to avoid insolvency.
Introduction
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