This significant recent decision of the Supreme Court of Canada confirms (i) that a CCAA supervising judge enjoys broad discretion and the necessary jurisdiction to prevent a creditor from voting on a plan of arrangement when the creditor is acting for an improper purpose, and (ii) that litigation funding is not intrinsically illegal and that a litigation funding agreement can be approved by the Court as an interim financing in insolvency.
This significant recent decision of the Supreme Court of Canada confirms (i) that a CCAA supervising judge enjoys broad discretion and the necessary jurisdiction to prevent a creditor from voting on a plan of arrangement when the creditor is acting for an improper purpose, and (ii) that litigation funding is not intrinsically illegal and that a litigation funding agreement can be approved by the Court as an interim financing in insolvency.
Cette importante décision prononcée dernièrement par la Cour suprême du Canada confirme : (i) que le juge chargé d’appliquer la LACC possède un vaste pouvoir discrétionnaire et la compétence nécessaire pour empêcher un créancier de voter sur un plan d’arrangement s’il agit dans un but illégitime, (ii) que le financement de litiges n’est pas intrinsèquement illégal et qu’un accord de financement de litige peut être approuvé par la Cour à titre de financement temporaire en situation d’insolvabilité.
- Dans son arrêt du 8 novembre 2018, la Cour suprême du Canada a infirmé la décision de la Cour d’appel fédérale (Callidus Capital Corporation c.
- On November 8, 2018, the Supreme Court of Canada (“SCC”) reversed the Federal Court of Appeal decision in Callidus Capital Corporation v.
Le 20 février dernier, une formation de trois juges de la Cour d'appel du Québec, sous la plume du juge Paul Vézina, a confirmé le jugement de première instance de la Cour supérieure dans l'affaire Métaux Kitco Inc.1, lequel avait refusé à l'administration fiscale la possibilité d'opérer compensation entre une dette fiscale existant avant les procédures de restructuration et des crédits et remboursements de taxes sur intrants (« CTI/RTI ») en TPS et TVQ ayant